2014 | parures d’apparat

Les grades, les fonctions et les costumes sont au militaire ce que le déguisement est à l’enfant.
Le déguisement, parce qu’il développe l’imaginaire et permet d’accéder à la fonction symbolique des choses, est un jeu fondateur de la confiance en soi et du développement de l’enfant. Pour les adultes le costume à cette même fonction : il est un moyen d’exprimer sa personnalité et d’exercer son pouvoir de séduction. Il permet également de s’identifier à un héros/une héroïne, de bouleverser et d’inverser les statuts sociaux. La série des parures représente des « plastrons », élaborés pour un projet de défilé nommé « A armes égales ».
Au XVIIIe siècle deux courants s’affrontent régulièrement sur les thèmes de la chasse et de la corrida. Celui des philosophes naturalistes, comme Jean-Jacques Rousseau, revendique la prééminence de la nature sur l’homme et celui des traditionnalistes, admet que l’homme éprouve la nature dans des actes périlleux avec les êtres sauvages. Le sang ainsi versé est une manière pour eux, de sauver sa vertu au-delà des artifices du monde moderne.

technique / matériaux employés

  • Parure 1 ( plastron) : toile de Jouy, fourrure, velours, cheveux synthétiques, collier en plastique, perles en verre
  • Parure 2 : napperon en velours, voile brodé, épaulettes militaire, perles en verre, collier en plastique, breloques
  • Parure 3 : canevas, soie, broderie, élastique
  • Corrida (étui pelvien) : styropore, mousse, fil, perles

dimensions

  • Parure 1 ( plastron) : 88 x 44 m
  • Parure 2 : 58 x 44 cm
  • Parure 3 : 58 x 44 cm
  • Corrida (étui pelvien) : 29 x 13 x 23 cm